80 ans après Hiroshima et Nagasaki : les Écologistes d’Île-de-France mobilisé·es en faveur du désarmement nucléaire

Il y a 80 ans, les bombardements d’Hiroshima et Nagasaki faisaient plus de 250 000 mort·es et des dizaines de milliers de survivant·es gravement atteint·es à vie. Aujourd’hui, le risque nucléaire persiste, aggravé par plus de 12 000 bombes détenues par 9 États, dont certaines sont mille fois plus puissantes qu’en 1945. Dans un contexte géopolitique instable, la menace d’un conflit nucléaire n’a jamais été aussi réelle.

Contrairement au mythe selon lequel l’arme nucléaire garantirait la paix, elle ne dissuade ni les guerres, ni les actes terroristes. Elle ne fait que maintenir l’humanité sous la menace permanente de son propre anéantissement. Tandis que les puissances nucléaires modernisent leurs arsenaux, elles bafouent le Traité de Non-Prolifération (TNP) et perpétuent une politique de la peur fondée sur des représailles mutuelles destructrices. C’est une assurance-mort, pas une assurance-vie.Il existe une alternative : le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN), entré en vigueur en janvier 2021 et déjà ratifié par près d’une centaine de pays. Ce traité constitue aujourd’hui le seul cadre multilatéral permettant une sortie réelle de l’impasse nucléaire. En y adhérant, la France pourrait devenir un·e acteur·rice majeur·e du désarmement mondial.À l’occasion de ce triste anniversaire, plusieurs événements sont organisés à Paris et en région, notamment la journée du Mercredi 6 août Paris, au parvis de Notre-Dame avec au programme : table de presse, débat sur le désarmement nucléaire, exposition sur les armes nucléaires, témoignages liés aux survivant·es d’Hiroshima et Nagasaki, prises de parole, cérémonie/die-in, danse Butô avec Juju Alishina (NUBA), concert du groupe Collapsium…

Le Bureau Exécutif Régional des Écologistes d’Île-de-France appelle :

  • Les décideur·ses politiques français·es à signer et ratifier le TIAN;
  • Les élu·es locaux·ales, nationaux·ales et les collectivités à rejoindre l’appel d’ICAN (Prix Nobel de la Paix 2017);
  • Les citoyen·nes à exiger de leur banque l’arrêt du financement des armes nucléaires;
  • À participer activement aux mobilisations pour la paix, le désarmement et l’éducation à la non-violence.