Agression à République : quand la haine politique envahit nos rues

Paris, le 14 août 2025, à 13h30, en plein cœur de la capitale, un citoyen a été agressé à la station République pour un simple fait : un petit drapeau palestinien cousu sur son sac à dos.
Les causes à l’origine de cette violence gratuite sont claires : insultes, menaces, intimidation — le tout motivé par une intolérance idéologique. L’agresseur, en voulant porter un coup de poing, a heurté la main de la victime qui tenait son téléphone. Le choc a projeté l’appareil plus loin, jusque sur la voie ferrée. Grâce à la mobilisation des personnes présentes sur le quai, il a pu être retrouvé. Cette attaque n’est pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans une montée alarmante des agressions physiques et verbales, alimentée par une rhétorique politique et médiatique qui désigne certains citoyens comme cibles. L’agresseur n’a pas hésité à agir en plein jour, devant témoins, porté par un climat où la violence semble banalisée.
Nous refusons :
- Que la liberté d’expression et le droit à afficher ses convictions soient criminalisés dans l’espace public.
- Que la peur s’installe comme norme dans les déplacements quotidiens.
- Que l’impunité protège celles et ceux qui s’en prennent à des individus en raison de leurs opinions ou de leurs symboles.
- Une condamnation publique et immédiate de cet acte par les autorités et décideurs politiques.
- Des mesures concrètes pour protéger toutes les minorités et toutes les opinions dans l’espace public.
- La fin des discours incendiaires qui nourrissent cette escalade de haine.
Nous tenons à affirmer notre soutien à la victime, qui a eu le courage de dénoncer publiquement cette agression, afin que personne ne se taise face à la haine.